Édito de Monique Rubin, Présidente de la Fédération Nationale des Marchés de France

Chers collègues, chers amis,

Réunissant plus de 300 participants, la 100ème édition du Congrès de la Fédération nationale des marchés de France qui s’est tenue à Epinal les 21-22 et 23 février derniers, a été un énorme succès auquel vous avez largement contribué en nous honorant, pour une grande majorité d’entre vous, de votre présence.

Succès que la démission de cinq membres du conseil d’administration qui ont cru utile de rendre publique leur décision, ne ternira pas tant leurs motifs sont dénués de tout fondement et pour certains d’entre eux, diffamatoires.

La Fédération nationale des marchés n’aurait pas la volonté de « changer les choses » ?

C’est oublier tout le travail accompli par les instances fédérales, depuis de très nombreuses années et particulièrement ces deux dernières, auprès des pouvoirs publics pour assurer la défense professionnelle de tous les commerçants non sédentaires depuis le début de la pandémie !

Le fonctionnement de la Fédération nationale des marchés de France serait « faussement démocratique » ?

C’est mépriser le vote des milliers d’adhérents qui ont porté et renouvelé l’actuel exécutif fédéral à la tête de l’organisation professionnelle. Les adhérents, eux, ne s’y sont pas trompés en adoptant à l’unanimité une motion de confiance envers le conseil d’administration légitimement sorti des urnes, le 22 février 2022.

Chers amis, chers collègues, soyez rassurés : loin d’être ébranlée par le départ de ceux qui font passer leurs intérêts particuliers au-dessus de l’union de la profession que nous chérissons, la Fédération nationale des marchés de France, poursuit sa mission, avec vous tous, élus nationaux, locaux, confédérations et fédérations alliées, membres des organismes sociaux, consulaires, partenaires, adhérents, dans l’intérêt de TOUS les commerçants non sédentaires qui chaque jour nous font confiance et pour lesquels nous ne cesserons jamais de nous battre !

N’ayons pas des bandeaux sur les yeux, sachons regarder beaucoup plus loin car après le 11 septembre 2001, le 24 février 2022 restera comme la deuxième date la plus importante dans l’histoire du XXIe siècle : celle du retour de la guerre en Europe. On n’avait pas vécu ça depuis 1945. Personne n’a voulu voir ou voulu croire que Vladimir Poutine oserait aller jusque-là.

Nous nous devons donc d’être totalement solidaires avec les Ukrainiens, alors qu’une crise humanitaire s’annonce à nos portes et passer outre les querelles internes indignes de notre fédération qui a toujours misé sur la valeur des relations humaines et des échanges !

Le conseil d’administration fédéral