Communiqué de presse
Paris, le 29 juillet 2025
La Fédération Nationale des Marchés de France s’oppose fermement à la suppression de deux jours fériés
La Fédération Nationale des Marchés de France (FNSCMF), représentant des milliers de commerçants non sédentaires sur tout le territoire, exprime sa vive opposition à la mesure envisagée par le gouvernement visant à supprimer deux jours fériés du calendrier national.
Cette décision aurait des conséquences économiques, sociales et culturelles graves, en particulier pour notre secteur déjà fragilisé.
- Un coup dur pour l’économie des marchés
Les jours fériés représentent une opportunité cruciale de chiffre d’affaires pour de nombreux commerçants. Pour certains, ils compensent les pertes liées aux intempéries, à la baisse de fréquentation saisonnière ou aux fluctuations économiques. Supprimer ces journées, c’est affaiblir encore davantage des professionnels souvent précaires, déjà fortement impactés par la crise sanitaire et l’inflation.
- Un lien social mis en danger
Les marchés sont bien plus que des lieux de commerce. Ils sont des espaces de vie, de convivialité et de lien social, notamment dans les petites villes et les zones rurales. En supprimant des jours fériés, on réduit les occasions pour les citoyens de fréquenter ces lieux essentiels à la cohésion sociale.
- Une atteinte au patrimoine culturel français
Les jours fériés en France ne sont pas de simples jours chômés : ils portent une valeur historique, symbolique et culturelle forte. Leur suppression participerait à une forme d’effacement de notre identité collective. De nombreuses fêtes de village, foires traditionnelles et manifestations locales sont organisées à ces occasions, renforçant l’ancrage des marchés dans notre patrimoine.
- Une mesure inefficace économiquement
Contrairement aux arguments avancés, rien ne garantit qu’une telle suppression aura un effet positif sur la croissance. Augmenter le temps de travail théorique ne garantit en rien une augmentation de la productivité, surtout dans des secteurs comme le nôtre, qui reposent sur la proximité, l’artisanat et la relation humaine.
La Fédération Nationale des Marchés de France appelle à une concertation réelle
La FNSCMF demande instamment au gouvernement de renoncer à cette réforme injuste et contre-productive et d’ouvrir une concertation avec les acteurs concernés, en particulier les représentants du commerce de proximité et des marchés.
En tant que présidente de la FNSCMF, je tiens à rappeler que nos commerçants sont des piliers de l’économie locale, des artisans du quotidien, et des vecteurs de lien social. Cette mesure, si elle venait à être appliquée, serait une trahison du pacte républicain de proximité et de solidarité.
Nous restons mobilisés et appelons l’ensemble des élus locaux, des citoyens et des organisations professionnelles à nous soutenir dans ce combat pour la préservation de notre modèle économique et social.
Contact presse :
RUBIN MONIQUE
Présidente de la Fédération Nationale des Marchés de France