15 JOURS DE PLUS à souffrir pour les très petites entreprises “NON ESSENTIELLES” !!!
Une fois de plus ,on nous demande “d’amplifier nos efforts !”
Bien sûr, on a tout à fait à l’esprit que les courbes de contamination doivent impérativement amorcer une courbe descendante pour envisager enfin la réouverture de nos commerces “non essentiels”. Cette perspective de reprise d’activité est tellement hypothétique qu’elle provoque l’exaspération et le découragement auprès de tous les professionnels ,tant sédentaires que sur marchés, qui espéraient pouvoir recommencer à travailler dès la semaine prochaine! Ces derniers ont pourtant respecté scrupuleusement les protocoles sanitaires imposées par l’État pour assurer la sécurité de tous, (port du masque, mise à disposition de gel hydroalcoolique, écrans de protection, respect de la distanciation )
La prolongation de la fermeture des commerces va précipiter des faillites et des pertes d’emplois en masse. Ce seront autant de drames humains et économiques épouvantables. Il faut également savoir que ,sur les marchés ,les mois de Janvier, Février et Mars sont les plus creux de l’année, compte tenu des conditions météorologiques souvent exécrables!
Nous avons impérativement besoin de tout le mois de décembre pour essayer d’écouler les stocks réalisés début Octobre, avant le RE confinement, dans la perspective d’activités habituelles générées par les Fêtes de fin d’année !!
Afin d’apaiser le courroux justifié de ses ressortissants ,la fédération nationale des marchés de FRANCE demande la réouverture de toutes les activités manufacturées essentielles à notre survie, non pas le mardi 1er décembre, mais le vendredi 27 novembre.
En avançant la date de quelques jours , les professionnels des marchés peuvent ainsi gagner un week-end d’activité qui s’avère être essentiel pour une fréquentation régulée dans l’ensemble des commerces de centre ville ,qu’ils soient sédentaires ou sur marchés.
Nous sommes très nombreux à attendre les dispositifs d’aides prévus! Il faut savoir que ces soutiens n’arrivant pas avant début décembre, certains de nos ressortissants privés d’activités et sans aucune avance de trésorerie (déjà consommé par les 3 voire 4 mois d’inactivité du premier confinement), se retrouvent sans aucune possibilité de nourrir leurs familles !
Dans ce contexte dramatique, la fédération nationale des marchés de FRANCE n’a de cesse de se poser en porte parole des entreprises et de leurs dirigeants et à porter des propositions permettant à la fois de limiter les dégâts économiques et sociaux, et de préparer au mieux la future relance de l’activité.
Monique RUBIN ,Présidente
Fédération Nationale des Marchés de France
14,rue de Bretagne 75003 PARIS
06 08 92 59 18
www.marchesdefrance.fr