Source Madame Figaro, par Alexandra Marchand
Manipuler les produits, prendre des photos, abuser des échantillons… La présidente de la Fédération nationale des marchés de France passe en revue les petites impolitesses que l’on fait tous au marché.
Des fruits, des légumes, du fromage, des fleurs… Lieu de vie et de rendez-vous, aller au marché est toujours un moment plaisant. Si l’on se plaît à flâner entre les étals en quête de produits appétissants, on oublie facilement que l’on se trouve sur le lieu de travail de commerçants. Présidente de la Fédération nationale des marchés de France, Monique Rubin dresse la liste des éternelles incivilités que nous avons tous déjà commises au moins une fois, sans même nous en rendre compte, et qui insupportent les commerçants.
Négocier ardemment les prix
Pour Monique Rubin, négocier le prix d’un produit fait partie intégrante de la culture du marché : «À l’époque, le marché était un espace de négociation et c’est encore le cas dans beaucoup de cultures. En France, nos marchés sont très cosmopolites, que ce soit du côté des commerçants et des clients ! Il n’y a donc aucun mal à négocier». Si le marchandage est le bienvenu, il doit être réalisé dans les règles de l’art : «Je vends des chapeaux sur les marchés, poursuit-elle, et c’est toujours un plaisir de faire un prix à un client régulier ou à quelqu’un de respectueux, de sympathique. En revanche, un client qui négocie incessamment, qui me dit d’entrée de jeu “je te donne tant”, ça non, je ne supporte pas». Une politique de négociation à avoir en tête si l’on souhaite faire de bonnes affaires.
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