Les déclarations parfois contradictoires des uns et des autres font naître de l’espoir qui se mue rapidement en déception et en exaspération.
Ainsi, les commerçants demandent la réouverture des commerces au 10 mai avant le week-end de l’Ascension alors que, pour des raisons obscures, la « mi-mai » semble sacralisée sans plus de précisions. De plus, pour de nombreux secteurs, au premier rang desquels se trouvent les restaurateurs, il serait utile de disposer d’un délai de prévenance permettant, par exemple, de faire revenir les équipes et de gérer les stocks et les approvisionnements. Il serait également logique d’inclure dans la liste des personnes à vacciner prioritairement les salariés des secteurs à rouvrir prochainement.
Quant à la réouverture ou non des activités conditionnées à la circulation du virus dans le département, la CPME et la FNSCMF leur préfère une adaptation des protocoles sanitaires en vigueur déjà établis.
Enfin, la Confédération des PME et la fédération des marchés de FRANCE souhaitent que l’on engage le débat et que l’on tire désormais les conséquences de la vaccination sur les règles en vigueur.
Une personne vaccinée doit-elle être encore considérée comme cas contact ?
La CPME et la FNSCMF réclament donc de l’activité… et de la visibilité.
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