Article Maire Info : Les commerces non alimentaires demandent à pouvoir revenir sur les marchés et dénoncent une situation « catastrophique »

Dans son édition du 9 avril Maire info, Franck Lemarc évoque avec Mme Rubin la situation catastrophique des commerçants non sédentaires non alimentaires :

Extrait :

« Les commerces non alimentaires demandent à pouvoir revenir sur les marchés et dénoncent une situation « catastrophique »

Depuis le décret du 2 avril dernier, les étals de produits non alimentaires sont interdits sur les marchés. Pour la Fédération nationale des marchés de France, la situation est « intenable ». Elle demande la « réouverture imminente » de ces étals.

« Seuls les commerces alimentaires ou proposant la vente de plantes, fleurs, graines, engrais, semences et plants d’espèces fruitières ou légumières sont autorisés dans les marchés ouverts ou couverts. » Cette disposition du décret du 2 avril 2021 est tombée comme « un couperet »  pour les professionnels, qui ne s’y attendaient absolument pas. En effet, souligne Monique Rubin, présidente de la Fédération des marchés de France (FMF), lorsque les 16, puis les 19 premiers départements ont été soumis à des « mesures de freinage renforcées », « nous avions obtenu que les marchés seraient ouverts à tous, qu’il s’agisse de produits alimentaires ou de produits manufacturés ». Et en annonçant l’extension de ces mesures à l’ensemble du territoire, le 31 mars, le président de la République avait déclaré que les mesures en vigueur dans les 19 départements seraient calquées à l’identique dans tout le pays.

Situation « catastrophique »

La surprise a donc été particulièrement mauvaise pour les quelque 40 000 à 45 000 entreprises qui exploitent des étals non alimentaires sur les marchés. D’autant que la décision fait suite à une année très difficile : on se rappelle que lors du premier confinement, ce sont, dans un premier temps, tous les marchés qui ont été fermés. Lors du deuxième confinement, seuls les étals alimentaires ont pu ouvrir. « Au moment des fêtes, tous les marchés festifs et marchés de Noël ont été fermés », rappelle aussi Monique Rubin. La situation devient donc « catastrophique »  pour les entreprises concernées, qui sont dans leur grande majorité de très petite taille, et n’ont droit qu’à des aides « dérisoires » : « Certains commerçant touchent 100 ou 200 euros d’aides par mois, comment voulez-vous qu’ils nourrissent leur famille avec ça ? », s’indigne la présidente de la FMF.

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