COMMUNIQUE de PRESSE : Alpes Maritimes, fermeture administrative des commerces non alimentaires

Dans le cadre de l’lié aux restrictions et confinement partiel, le préfet des
Alpes Maritimes, Monsieur Bernard Gonzalez a décidé la fermeture administrative des
commerces non alimentaires. Il s’agit de toutes les activités non alimentaires sur éventaires et
marchés tout comme des libraires, des fleuristes, des marchands de plants, des magasins de
vêtements, de chaussures, de jouets et autres petits commerces…
Dans le même temps, les hypermarchés, supermarchés, supérettes, magasins multi commerces
conservent la possibilité de vendre ces mêmes produits.

Cette décision est incompréhensible dans le cadre de la lutte contre l’épidémie.

Nos marchés sont des lieux ouverts, en plein air où les maires font respecter avec une rigueur
exemplaire et sans laxisme aucun, le port du masque, la distanciation et les gestes barrières.
Avec l’arrivée du printemps, l’ensemble des professionnels des marchés, commerçants,
artisans ou prestataires de services, commençaient juste à reprendre espoir quant à leur survie
économique.
Pourquoi, dans les Alpes Maritimes, certains ont le droit de tout vendre et d’autres sont
condamnés à une mort certaine, les samedis et dimanches représentant généralement 80% de
leurs chiffres d’affaires ?
Cette différence de traitement encore renouvelée suscite colère et amertume chez ceux, qui
travaillent en plein air, et multiplient les efforts depuis des mois pour se conformer et
s’adapter aux exigences de la lutte contre l’épidémie.
Monsieur le Ministre a coutume de dire, « il faut encourager ce qui marche bien ». Les
marchés mixtes, en font la preuve, acceptant d’appliquer à la lettre un protocole sanitaire
contraignant depuis presque un an.
Les professionnels des Marchés de France des Alpes Maritimes ont besoin de l’intervention et
de la protection de leur Ministre afin de sauver leurs petites entreprises et les emplois de leurs
salariés.
Notre objectif commun prioritaire reste de concilier le fonctionnement économique de ce pays
avec l’épidémie, tout en permettant au plus grand nombre de nos petites entreprises de
continuer à exister, sans pour autant dépendre totalement des aides de l’état qui risquent
maintenant de ne plus suffire !
Monique RUBIN
Présidente fédération nationale des marchés de France